L'esprit de la Fraternité

Une légende ?...

On leur donne bien des noms : chevaliers errants, loups solitaires, baroudeurs… Combien sont ils à arpenter les routes, guerroyant au gré de leurs envies, chasseurs de trophées, mercenaires de fortune… On les dit sauvages et solitaires. Et c’est sans doute vrai. Mais le voyageur avisé qui croisera leur route ne pourra manquer de remarquer ces étranges petits signes qu’ils s’échangent entre eux ; des mouvements de la main, souples et précis ressemblant à s’y méprendre à une façon de communiquer. Moi qui vous raconte cette histoire, j’ai encore en tête une étrange rencontre dans une taverne dont j’ai oublié le nom, en un lieu si reculé du monde que je me demande même si je n’ai d’ailleurs tout simplement pas rêvé. C’était une grande demeure, en partie à ciel ouvert. L’aube marquait la plaine des premiers rayons de soleil lorsqu’un tauren haut de plus de 10 pieds arriva, visiblement fourbu. Ses naseaux étaient emplis d’écume et son corps puissant luisait de sueur. Il n’était pas rentré depuis plus de 5 minutes que deux hommes vinrent se placer à ses côtés sans pour autant marrquer aucune intention belliqueuse. On aurait même pu croire qu’ils s’agissaient de vieux compagnons allant retrouver un ami. Mais comme j’étais placé à seulement quelques pas d’eux, et qu’ils lui parlèrent à voix très basse, je fus le seul à pouvoir entendre ce qu’ils lui dirent. Il était évident que les deux hommes le menaçaient directement. Ils s’agissaient de deux chasseurs de primes qui, flairant la prime attachée à la tête du Tauren, semblaient bien décidé à passer à l’acte. Je jure ici bas qu’à aucun moment l’homme taureau n’ouvrit la bouche ni ne dit le moindre mot ; il se contenta d’un étrange mouvement de tête, lent et calculé. Venant de différents endroits de la salle, trois autres Taurens se dressèrent et s’approchèrent du groupe avec une démarche qui en disait long sur leurs intentions. Le bruit des lourds sabots martelant le sol résonnait dans la salle, et la rumeur joviale qui emplissait l’atmosphère se transforma en un silence craintif. Les trois masses gigantesques s’approchèrent lentement et les deux hommes, qui jusqu’alors étaient convaincus d’avoir mis la main sur une proie facile, se trouvèrent en un clin d’œil dans une situation fort délicate. Si délicate qu’ils prirent rapidement leurs jambes à leur cou et s’éparpillèrent telle une volée de moineaux. Quant aux Taurens, tous retournèrent à leur place et pas un mot ne fut échangé.
Un de mes amis à qui je racontais l’histoire quelques mois plus tard me dit en substance : « N’a tu jamais vu ces étranges signes sur les arbres, ces griffures de cornes ressemblant à autant de signes cabalistiques ou encore ces étranges assemblements de cailloux sur les routes ? N’a tu jamais vu deux Taurens se croiser sur un chemin et subitement, sans un mot, partir de concert vers une même direction... Je crois qu’ils se nomment eux même la Fraternité des Taurens Errants… Ils n’ont ni blason, ni armoiries, ni allégeance aucune. On dit pourtant que peu d’organisations dans le monde connu ne présente une telle solidarité. Enfin … si ils existent vraiment. »


Un nom ! La Fraternité des Taurens Errants.

Pas de chef
Pas d’allégeance politique
Pas de règles
Chacun reste entièrement libre de ses mouvements et de ses actes.

Bon, mais alors me direz vous, pourquoi créer un clan ?

- Eviter de recevoir des propositions d’enrôlement à tout bout de champ.
- Si un ennemi vous cherche des noises, n’hésitez pas à le faire savoir… Il y aura peut-être une ou deux personnes pour vous prêter main forte.
- Vous avez un projet d’expédition, une chasse, une quête ? Demandez ! Il y en a peut-être qui s’ennuient.
- Vous venez d’attaquer un ennemi qui refuse de mourir. Faîtes le savoir, il y aura peut-être quelqu’un dans le coin pour abréger ses souffrances.
- Vous avez à peine de quoi vous payer à manger ? Demandez, ça ne coûte rien, et certain ne savent peut-être pas quoi faire de leur argent…
- Votre santé n’est pas au beau fixe et un petit massage vous ferait le plus grand bien ? Demandez, il y en aura toujours un pour rendre service.
- Le territoire Tauren est attaqué et il est hors de question de laisser faire ces satanés elfes (et oui, faut bien admettre qu’ils sont un rien pénibles) ! Faites le savoir. Beaucoup seront ravis d’en découdre.
- Vous débutez dans HC et les routes sont décidemment sacrément dangereuses ! Faîtes un signe, il se pourrait qu’un vieux baroudeur se décide à vous prendre sous son aile… Et inversement, vous êtes l’un de ses vieux errants auquel la solitude pèse de plus en plus ? Faîtes profiter de votre expérience à un jeune blanc-bec…
- Un clan vous semble particulièrement agressif envers les Taurens (ou la Fraternité) et vous rêvez de lui donner une bonne leçon. Sonnez du cor ! D'autres ont peut-être la même opinion que vous.

Il y a mille et une raison de s'entraider...